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28 mars 2025

Dans le cadre du plan de sécurisation autochtone 2024-2025, élaboré par le comité de concertation sur l’autochtonisation du Collège, une activité enrichissante a été organisée avec le cercle autochtone (comité étudiant) autour du savoir traditionnel autochtone.

Lors de cet atelier immersif, nous avons eu l’honneur d’accueillir deux invitées, dont une ainée, qui ont enseigné la technique de création d’un capteur de rêves. Elles ont également transmis la symbolique profonde associée à cet objet : la protection, la spiritualité et la connexion à la nature et aux ancêtres. L’atelier s’est conclu par un chant ancestral, offrant un moment d’apaisement et de réflexion à toutes les personnes participantes.

Quelques faits saillants de l’activité

Nombre de personnes présentes : 33
Nombre de personnes étudiantes : 16
Nombre de membres du personnel : 13
Autres membres de la communauté régionale : 4

Rétroaction des personnes participantes

À la fin de l’activité, nous avons recueilli des commentaires qui témoignent de l’impact positif de cette rencontre sur la perception des traditions autochtones. Voici quelques-unes des réponses obtenues.

Cette activité a-t-elle changé ou enrichi ta perception des traditions autochtones ?
Si oui, de quelle manière ?

« Oui, dans la façon dont ils perçoivent la vie, leur discours et leurs croyances m’ont apporté beaucoup et m’ont donné envie d’en apprendre plus. »

« Je suis devenue plus sensible à leur musique, leur chant et à l’histoire des Autochtones. »

« Oui, j’ai pu entendre des chants autochtones accompagnés d’un tambour pour la première fois et apprendre à faire des capteurs de rêves traditionnels. »

« Oui, j’ai pu découvrir à travers leurs histoires personnelles, les paroles transmises de génération en génération. »

Comment as-tu vécu le processus de création du capteur de rêves ?

« Très apaisant, cela permet à la fois de travailler la patience et de prendre un moment pour se centrer sur soi. »

« Inspirant et créatif. »

« C’était très significatif et apaisant, car j’ai toujours voulu apprendre à en fabriquer. »

Qu’as-tu appris ou découvert sur la culture autochtone à travers cette activité ?

« J’ai appris la signification des chants et l’importance de la musique dans leur culture. »

« J’ai découvert que l’apprentissage autochtone diffère de celui des Blancs et repose davantage sur l’observation et la transmission orale. »

« Le son du tambour est très agréable et j’aimerais apprendre à en jouer un jour. »

Cette activité a permis de vivre un moment d’échange authentique et de mieux comprendre certains aspects des traditions autochtones. Nous souhaitons maintenant partager cette expérience enrichissante avec la communauté régionale pour sensibiliser davantage à l’importance des cultures des Premiers Peuples et de l’autochtonisation.