En ce Jour de la Terre, le Collège Lionel-Groulx est fier de présenter son projet d’apiculture urbaine. C’est aujourd’hui qu’ont officiellement été dévoilées les deux ruches qui accueilleront des colonies de 50 000 à 80 000 abeilles chacune. Un tel projet s’inscrit dans la vision environnementale et humaniste de l’institution d’enseignement supérieur tant pour ses aspects pédagogiques, écologiques que rassembleurs.
Une mission de sensibilisation et de protection
La pollinisation par les abeilles est nécessaire à plus du tiers des cultures nordaméricaines, donc à de nombreux aliments qui se trouvent sur nos tables. L’abeille étant une excellente bio-indicatrice, le déclin de ses colonies de 20 à 30% par hiver est signe clair d’un enjeu environnemental majeur. En fournissant un habitat sain et sécuritaire pour les abeilles, le Collège est heureux de participer à leur protection, contribuant ainsi à petite échelle à la pérennité des cultures avoisinantes. Comme l’abeille est une grande pollinisatrice, leur présence dans le milieu contribue également au verdissement urbain.
Passerelle pédagogique
Les ruches sur le terrain du Collège sont riches en occasions éducatives. « L’ajout des ruches était tout naturel pour le Collège. En plus des bienfaits pour l’environnement, c’est une occasion d’inclure l’éducation relative à l’environnement à une panoplie de programmes » indique le directeur général du Collège, Michel Louis Beauchamp. En effet, plusieurs programmes ont déjà inclus la préparation de leur arrivée aux projets éducatifs proposés aux étudiants cette session :
- Biologie : travail pratique sur l’écologie des abeilles
- Technologie de la production horticole et de l’environnement : enseignement du rôle des abeilles dans la pollinisation des cultures
- Gestion et technologies d’entreprise agricole : projet de transformation des aliments avec le miel
- Techniques de bureautique : production de matériel promotionnel
- Gestion de commerces : commercialisation des produits transformés
Y a-t-il des risques ?
La question d’accroissement de la présence d’abeilles dans la communauté peut soulever certaines questions, dont le risque de piqure. Alors que l’abeille est souvent confondue avec la guêpe, il faut savoir qu’elle est très pacifique et meurt lorsqu’elle pique. Elle ne le fera donc qu’en tout dernier recours.
Consultez la fiche « mythes et réalités sur l’abeille » pour déboulonner d’autres fausses croyances au sujet de cet insecte essentiel. Pour en savoir plus sur le projet d’apiculture urbaine du Collège et pour consulter d’autres fiches informatives, visitez www.clg.qc.ca/abeilles
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