Sainte-Thérèse, le 5 septembre 2024 — En réponse aux changements socioéconomiques, géopolitiques et environnementaux actuels, le Collège Lionel-Groulx met en place une nouvelle structure de gestion pour mieux aligner sa mission d’enseignement supérieur avec les besoins évolutifs de la société.
Les enjeux contemporains influencent profondément la façon dont les gens abordent leurs études ou leur travail. Face à ces changements, les institutions doivent s’adapter pour rester pertinentes et efficientes. Cégep important de la banlieue nord de Montréal avec près de 6500 personnes étudiantes et une population en forte croissance d’ici 2029, le Collège Lionel-Groulx devra vivre des transformations physiques, numériques et organisationnelles. Pour y répondre, l’institution publique adopte le mode de gestion transversale, rompant ainsi avec les traditionnelles structures en silo. Cette nouvelle approche favorise la prise de décisions multidisciplinaires, permettant aux équipes de divers horizons de collaborer plus efficacement.
« Nous évoluons dans un monde en effervescence. En remettant en question notre organisation du travail fondée sur des structures hiérarchiques, nous voulons que chaque personne employée trouve du sens à ses responsabilités quotidiennes et contribue à quelque chose de plus grand. Nous voulons aussi avoir un effet sur la rétention du personnel, sa mobilité et l’expérience étudiante », Philippe Nasr, directeur général du Collège Lionel-Groulx.
Le mode de gestion transversale permet une plus grande flexibilité et une agilité organisationnelle, pour être capable de s’adapter rapidement aux changements. Cette nouvelle structure a donc été réfléchie pour inspirer et mobiliser le personnel en lui rappelant la mission sociale de l’institution : former les générations de demain. Chaque direction gère un portefeuille de responsabilités alignées sur cette mission, amenant ainsi les gestionnaires de service à développer leur expertise dans leurs rôles spécifiques. « Dans le réseau collégial, plusieurs cégeps ont jusqu’à huit ou neuf directions. Réduire le nombre de membres au comité de direction favorise une plus grande solidarité et réduit la formation de sous-groupes. Les décisions se prennent de manière plus ciblée et concertée », convient-il. Cette structure permet également le développement des compétences transversales chez le personnel, améliorant sa capacité à résoudre des problèmes de manière collaborative et multidisciplinaire.
L’approche de gestion transversale encourage l’innovation par la collaboration entre diverses disciplines et valorise l’expertise de chaque personne consultée. Cette transversalité prend forme à travers les pôles institutionnels récemment créés, des espaces dédiés à des échanges portant sur des thèmes spécifiques, renforçant ainsi l’expertise collective.
Ce virage organisationnel place l’humain et la mission au centre des priorités de l’institution pour assurer une accessibilité aux études supérieures.
« Dans la fonction publique, il est essentiel de se doter d’une vision et d’un plan stratégique pour préparer l’avenir. La structure n’est pas immuable. Au risque de se tromper, il faut savoir oser et nous adapter malgré les contraintes inhérentes à l’administration publique. Autrement, impossible de concrétiser cette vision stratégique », estime Philippe Nasr.
Source : Julie Loyer Communication
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